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LE SUD DU MAROC    

                         

 

Région où se côtoie tradition et modernité ..

En plus du soleil, l’évasion, la mer, la montagne, le désert et les oasis, le sud marocain est marqué par une grande tradition architecturale, on trouve des Ksours et des Kasbahs. Il existe dans la région de Ouarzazate plus de deux mille Kasbahs dont celle de Taourirte.

 

Le patrimoine artisanal de la région est riche et diversifié. Le tapis est le produit artisanal le plus répandu dans le sud. Chaque région confectionne ses tapis avec des formes et des couleurs spécifiques.

Les zones pré-sahariennes invitent le visiteur à découvrir la poterie locale, les bijoux, notamment l’argenterie. La culture et les traditions font de cette région un pôle d’attraction unique dans son genre.

Le sud bénéficie de l’existence des Zaouïas dont les principales sont la Zaouïa Tamegrout à Zagora, considérée comme un centre religieux. La Zaouïa Sidi Ahmed Ben Nacer dotée d’une bibliothèque datant du XVIIème siècle.

Le sud du Maroc est connu aussi par ces  Folklore : Ahidous (région de  Kellâa M’gouna), les danses du Roukba et la danse du Sabre à Zagoura.

Les manifestations culturelles, festivals, moussems et fêtes donnent à cette zone un charme particulier. les plus célèbres sont : le festival national des arts populaires à Marrakech, la fête des fiançailles d’Imilchil et la fête des roses à Kalâa des M’gouna.

La maison Marocaine

 

La maison Marocaine (Dar) est de type Arabo-Islamique.

Elle est l’expression la plus remarquable d’une culture, d’une société, qui font de la maison et de sa cour intérieure, l’un des éléments les plus précieux de la Médina.

Que la maison soit une grande demeure patricienne, un palais, ou une maison modeste ou populaire, elle appartient à une seule famille typologique de maison.

Les pièces sont distribuées par une cour (où Patio) ou un jardin, espace intérieur sur lequel elles s’ouvrent et s’articulent.

Les façades intérieures sont ainsi les façades principales de la maison qui ne possède aucune véritable ouverture sur la rue.

Le disproportion est saisissante entre l’extérieur où ne se trouvent que murs hauts, aveugles, plats et presque inhospitaliers et l’intérieur de ces maisons, où règne une extraordinaire exubérance décorative. Vous serez surpris (mais éblouis) par le contraste frappant qui existe entre le caractère austère du Derb (passage ou petite rue) et le charme, la sérénité, voire le luxe, qui émanent de l’intérieur de la maison.

L’entrée de la maison est une pièce importante dont la configuration en chicane permet de ménager l’intimité visuelle de la famille.

Traditionnellement la cour de la maison est entourée sur plusieurs de ses côtés (quelquefois les quatre) par des pièces d’habitation, dont chacune occupe un côté entier. Les pièces ne communiquent pas entre elles et sont peu profondes, entre deux et trois mètres, mais très larges. On y pénètre par une porte centrale, très haute, décorée. Face à l’entrée se trouve le Bhou, construit dans l’épaisseur du mur.

La cour est de forme régulière, carrée ou rectangulaire, souvent enrichie de 4 parterres plantés d’arbres. Elle est l’espace fondamental de la maison. Le sol de la cour est revêtu de dalles de marbre blanc ou gris aux joints rehaussés de bandes de carreaux de mosaïque polychrome. Elle est souvent entourée d’un portique dont chaque côté est composé de trois arcades, l’arcade centrale étant plus large et plus haute. Les anciens portiques étaient à linteaux droits, quelquefois à encorbellements. Lorsque la maison possède un étage, souvent dans celles construites au siècle passé, le portique du niveau supérieur est identique à celui du rez-de-chaussée. La galerie ainsi créée permet de protéger les chambres du soleil et de la pluie.

Les revêtements décoratifs sont essentiels à la maison marocaine. C’est ce qui d’ailleurs permet de différencier la maison du pauvre, sans décor, de la maison du riche, endroit où foisonnent de somptueux matériaux.

Les murs de la cour et des chambres sont recouverts par un registre vertical décoratif toujours identique : dans la partie basse, des carreaux de mosaïque (zelliges), dans la partie haute, du plâtre ciselé (tagguebast) couronné par une corniche. Entre la corniche et le plafond, une couronne en bois peint.

Le plâtre sculpté est largement utilisé autour des portes et des fenêtres. Au-dessus un ou plusieurs claustra ciselés (chemmessiat) laissent pénétrer l’air. N’oublions pas le fer forgé utilisé pour protéger les fenêtres sur cour et réaliser les balustrades de l’étage.

Les motifs décoratifs utilisés pour les zelliges et le plâtre ciselé sont toujours géométriques et abstraits. Ils utilisent les " testir " (entrelacs autour de l’étoile centrale), les tourik, ornements de caractère végétal ou encore les mukarnas, nids d’abeilles en plâtre.

Les techniques des artisans qui réalisent ces merveilles sont très anciennes et transmises et perfectionnées de génération en génération.

On ne pourrait décrire la maison marocaine sans parler de l’importance de l’eau et du jardin. Dans les belles demeures, il y a soit une fontaine adossée au mur, richement décorée de zelliges et de plâtre sculpté, soit une vasque fontaine en marbre au centre de la cour. Souvent la cour dallée est remplacée par un Riyad traversé par deux allées, découpant la cour en quatre parterres égaux. Dans les riches demeures et les palais, le riyad est un jardin clos qui jouxte la demeure et s’ajoute à la cour centrale, planté d’orangers de citronniers, de bigaradiers, de grenadiers et de figuiers. Dans certains riyads de grands palais, on trouve des pavillons isolés (menzehs), utilisés pour jouir de la beauté du lieu ou de la fraîcheur.

L'architecture berbère

 

C’est une architecture essentiellement rurale dont les procédés sont très simples et l’application souvent domestique ou défensive. Parmi les constructions berbère :

L’AGADIR : une sorte de grenier fortifié, collectif, situé souvent dans un endroit difficilement accessible et sert de poste de surveillance.

L’IRHEM : C’est une construction de maisons qui se trouvent aux angles d’un édifice.

LA TIRHEMT : Habitation normale d’une ou plusieurs familles. Souvent, elles restent plusieurs mois vides avec un  gardien veillant sur les provisions qu'elles abritent.

LA KASBAH : Elles sont construites suivant un modèle pratiquement unique, seuls les motifs décoratifs de brique permettent de les différencier. Elles ont un caractère défensif. Les Kasbahs sont généralement construites sur deux étages.

LE KSAR : C’est un château entouré de muraille qu’on trouve dans le sud Marocain (dans la vallée de DADES), entre Ouarzazate et Boumalne ou  Zagoura (la vallée de DRAA).

Le ksar comprend à l’intérieur, des maisons et des greniers en tours  destinées à abriter les sédentaires contre les attaques ennemis.

Les matériaux de construction : Ce sont des matériaux très simples et qui ne nécessitent pas beaucoup d’argent  ni beaucoup d’efforts. Dans les régions sèches, les habitants utilisent surtout le pisé (procédé de maçonnerie employant de la terre crue mise en coffrage, tenue par des supports d’échafaudage.

L’usage de ces matériaux permet également la construction des bastions (système défensif des villes) souvent pentagonales (5 angles) et qui forment une enceinte de murailles.

L’artisanat

 

L’artisanat berbère : Il a pour objet le mobilier de l'agriculteur ou du nomade (outils indispensable à la vie, les articles composant sa parure, ..) avec des motifs de décoration géométrique.

L'art de textile : secteur important de l’artisanat Marocain. Le textiles utilise les matières premières d’origine végétale (doum, rousseau, raphia) et animale. La matière utilisée varient d’une région à une autre.

Le tapis : la confection des tapis est une activité familiale très ancienne. Les tapis berbères sont fabriqués avec une laine de qualité supérieure. Les couleurs utilisées sont : le rouge, le vert foncé et le bleu.

Le hanbale : tissage ras de la laine ou de coton coloré à base de matières végétales. Il est utilisé comme couverture ou élément décoratif.

Le handira : encore utilisé comme couverture ou hayk. il est tissé en laine pure avec des bandes de couleurs différentes ou des dessins géométriques variés (région de Zemmour).

Le cuir : Les bigots en cuir viennent en tête dans l’exportation des produits de l’artisanat marocain, c’est une tradition ancienne qu’exploitent les artisans  de la région de Marrakech et Tantan. Les babouches avec des couleurs variées et brodées de fil de soie d’or ou d’argent, les selles de chameaux, .....

Les bijoux berbères : en argent ou en bronze. Ils sont d’une exceptionnelle pureté avec des dessins géométriques et parfois des motifs floraux.

LE MOUCHARABIEH : Le plus bel exemple de bois tourné est le fameux moucharabieh. Le cèdre est l’essence de bois la plus fréquemment utilisée, mais le citronnier, le thuya ou le noyer peuvent également être employés. La dextérité et la rapidité du kharrat (sculpteur-tourneur sur bois), l’habileté de son pied à tenir l’outil, sont étonnantes. Si l’exécution des moucharabiehs à la main et au pied avec des outils traditionnels est encore utilisée très souvent, certains artisans commencent à utiliser le tour électrique beaucoup plus rapide.

Pour le moucharabieh, le kharrat a besoin de baguettes de bois qu’il tournera de manière à obtenir une succession de cubes et de bobines. Le Kharrat exécute le travail toujours assis, se servant autant de ses pieds que de ses mains. Il façonne la pièce de bois au ciseau en la faisant constamment tourner.

Le gros orteil de l’artisan maintient le ciseau à bois, les autres doigts du pied l’appuient sur la pièce à sculpter : une des mains dirige le ciseau tandis que l’autre fait tourner la pièce au moyen d’un archet fait d’une cordelette tendue sur un long manche en bois.

Puis les baguettes sont reliées ensemble par d’autres bobines de dimensions égales aux précédentes qui viennent s’ajouter perpendiculairement sur les cubes creusés de mortaises, au moyen de deux tenons, afin d’obtenir une sorte de filet de bois, aux mailles serrées et régulières.

LE PLATRE CISELÉ : " CHEMESSIAT "

Au Maroc le plâtre est travaillé par de véritables artistes sculpteurs ou ciseleurs qui réalisent sur le chantier lui-même la composition et l’exécution de l’ouvrage.

Le plâtre ciselé comporte une grande partie des décors marocains, particulièrement ceux des Palais, Mosquées et Medersas.

Le Chemessiat est une variante du plâtre sculpté. À partir du plâtre, l’artisan réalise de véritables vitraux qui filtrent le soleil à travers des éclats de verres multicolores.

LA POTERIE

La poterie est une des premières activités artisanales de l’humanité.

Au Maroc cette tradition séculaire s’est élevée au rang d’un art rarement égalé. On distingue 3 catégories de poterie : la poterie citadine aux modèles fastueux et les deux poteries rurales : celle du Nord pratiquée par les femmes et celle du Sud, pratiquée par les hommes, mais toutes deux utilitaires. Depuis l’apparition du tour au Vème siècle av. J.C. les techniques de fabrication pour la poterie citadine ont assez peu évolué. Contrairement à la poterie rurale très sommaire, les poteries de villes sont toujours émaillées et décorées.

C’est à Fès que l’on trouve les pièces de céramique le plus finement travaillées et décorées. Les anciennes poteries ne comportaient jamais plus de cinq couleurs (sur fond blanc, le brun, le vert, le jaune et le bleu). Le bleu est obtenu à partir d’un minerai de cobalt qui contient du nickel. Les pièces décorées sont réalisées à partir d’un mélange très élaboré contenant entre autres de la chamotte, de l’argile d’Agadir et du kaolin de Nador. Les motifs des poteries de Fès sont la plupart du temps liés à la nature (noyau d’olive, amande, marjolaine, jasmin) ou au patrimoine architectural (zellige, damier, colonne).

Marrakech abrite elle aussi d’importants foyers de poterie. La faïence ornementale semble avoir subi une éclipse entre l’époque Almohade où elle avait orné le minaret de la Koutoubia et le règne des Saadiens où les artisans de Fès prirent la relève pour orner les fameux tombeaux de la dynastie, ainsi que de nombreuses mosquées. À présent une poterie émaillée est venue remplacer la poterie préexistante.

Marrakech (avec Meknès et Rabat) est également le centre de fabrication de tuiles vertes vernissées, qui recouvrent les toits des mosquées, des palais et de certains monuments. Vus de loin les toits ainsi parés ressemblent à des jardins.

La Poterie berbère : la poterie rurale  est  généralement sans décor. Pour façonner l’argile  les artisans utilisent un  tour   actionné avec le pied. Dans la région de Ouarzazate les marmites, pots et plats en terre cuite constituent l'essentiel de la poterie rurale.

LE TADELAKT

L’architecture traditionnelle n’est pas seulement constituée d’éléments en zelliges, bois ou plâtre. D’autres matières sont travaillées, notamment le tadelakt.

Le tadelakt est un revêtement employé jadis, le plus souvent, dans les salles d’eau. Les murs et plafonds des hammams en sont recouverts.

Aujourd’hui il est fréquemment usité, jusque dans les salons.

Le tadelakt est un mélange de sable argileux, de chaux et de pigments naturels qu’on laisse reposer plusieurs jours, quelquefois une semaine, pour ensuite le projeter sur le mur comme un enduit. Auparavant on aura pris soin de préparer une pâte constituée de jaunes d’œufs et de savon noir (50 à 100 œufs pour 1 kg de savon noir). On enduit alors le mur de cette mixture à l’aide d’un chiffon pour enfin polir la surface avec une simple pierre plate et lisse. Cette ultime opération rend également le mur plus résistant.

LE ZELLIGE

LA FABRICATION : UNE TECHNIQUE ANCESTRALE ORIGINAIRE DE LA RÉGION DE FÈS

Produit régional, le zellige authentique est fabriqué avec l’argile de Fès, les carreaux produits avec une autre terre étant impossibles à tailler, ce qui peut expliquer la technique particulière de Tétouan où les formes sont découpées avant la cuisson.

Les ouvriers commencent à mélanger les blocs de terre avec de l’eau les laissant s’imprégner pendant un à deux jours avant de pouvoir les malaxer. L’opération de moulage se fait dans un baquet où l’artisan trempe un moule en bois de cèdre à deux compartiments carrés. Les carreaux qui se détachent sont ensuite lissés avec la paume de la main avant de sécher au soleil et d’être façonnés. Ils sécheront encore pendant deux jours et subiront une première cuisson. L’émaillage fera l’objet d’une deuxième cuisson dans un four spécial. Les carreaux monochromes sont posés en étage dans le four, par couleur, afin que chaque émail soit soumis à la température de cuisson qui lui est adaptée (le blanc en bas, le vert en haut).

C’est après la cuisson que les pièces sont taillées en atelier ou sur le chantier pour former des représentations essentiellement géométriques. Les apprentis, la plupart du temps des enfants, s’occupent alors du tracé. Puis le façonnier, assis en tailleur devant l’établi, taille les pièces à l’aide d’un gros marteau élargi et termine la finition avec une lime.

La taille de motifs complexes, qui comprennent notamment des courbes et des angles, réclame une plus grande expérience et certains artisans sont même capables de tailler et ciseler des morceaux à peine plus gros qu’un pois chiche.

Le travail se fait par série, un ouvrier pouvant exécuter les mêmes motifs durant toute une journée, découpant ainsi plusieurs centaines de pièces. Les éléments sont ensuite comptés et classés par forme et par couleur dans des couffins de paille.

L’assemblage des motifs se fait à l’envers sur une surface parfaitement lisse. Quelques lignes et cercles sont tracés. L’opération est extrêmement minutieuse et délicate car il ne faut rien oublier et surtout ne pas se tromper en sachant que parfois des formes identiques sont présentes dans plusieurs couleurs et bien sûr non différentiables une fois posées à l’envers.

Le panneau réalisé est ensuite saupoudré d’un mélange de ciment et de plâtre qui fait office de joint entre les pièces. Ensuite un mortier est coulé sur l’ensemble, qui, une fois sec, sera redressé et mis en place.

Zellige excisé :

Un panneau de zellige est souvent surmonté d’une frise florale ou calligraphiée en zellige dit " excisé ".

Le dessin est reporté au pochoir sur le carreau entier et l’artisan à l’aide du même outil que pour la découpe fait sauter l’émail des surfaces marquées. Le dessin ressort brillant sur le fond mat de la céramique brute.

Principes généraux du décor géométrique :

  • Toutes les proportions sont déterminées par des nécessités géométriques
  • Continuité de la ligne : idéalement, tout motif peut être dessiné d’un seul trait. L ligne n’est pas seulement continue, elle est unique
  • Périodicité : le cadre arbitraire du motif est comme une fenêtre ouverte sur un paysage abstrait qui reproduit à l’infini la même figure. Pratiquement la monotonie de la répétition est évitée par les vibrations qu’introduit nécessairement une réalisation manuelle.
  • Principe des entrelacs : alternance " dessous-dessus "
  • Couleurs : développement symétrique et alternance fond-forme. Les couleurs peuvent enrichir le motif en détruisant certaines symétries tout en respectant d’autres. La plupart des motifs sont colorés en damier (pour certains motifs sur grille triangulaire, trois couleurs au moins sont indispensables).

LE ZOUAK

Le zouak ou peinture sur bois reste un des caractères les plus affirmés de l’artisanat architectural au Maroc.

Peindre une surface en bois est la manière la plus facile de la décorer. La tradition architecturale utilise le bois peint pour orner les murs et les plafonds des riches demeures, mosquées ou monuments.

Les pinceaux qui servent à faire le zouak sont confectionnés par les artisans eux-mêmes en poils de queue d’âne (qazebt el hmar).

Le bois est d’abord recouvert d’un enduit plâtreux, puis entièrement peint dans une couleur de préférence, rouge, quelquefois en bleu ou noir. L’artisan peint ensuite ses motifs, dessinés au préalable au crayon, avec un pigment mélangé soit à de la colle, soit à un blanc d’œuf, préparant ainsi une sorte de gouache. Enfin les dessins sont vernis.

La décoration est géométrique ou florale, polygone étoilé dérivé de l’écriture coufique, entrelacs et rosaces proches du zellige.

Jadis seule la peinture minérale était employée.

Musiques et danse

 
 

La musique berbère : Elle est inspirée de la nature enchanteresse de la compagne au seul rythme résonnant du Bendir. Les chants et les danses des tribus rurales sont de magnifiques spectacles, riches de poésie. Les danses se déroulent à l’occasion des fêtes, souvent la nuit, autour d’un feu de bois. Les femmes portent  leurs plus beaux atours et leurs bijoux. 

L’AHOUACH : Les femmes, en grande toilette foulards de soie et bijoux d’argent, forment un grand cercle et dansent sur un rythme berbère. Les hommes,  réunis au centre du cercle, munis de lourds tambourins. L'ensemble est dirigé par un Raïs. (Région d'Agadir)

LA GUEDRA : C’est une danse ancienne et érotiques qui met en avant la grâce et la beauté naturelle des femmes. La danseuse agenouillé évolue au rythme d’un large tambour et effectue une mimique exprimant des sentiments de la vie quotidienne. 

LA TASKIWINE : C’est l'art de faire vibrer les épaules sous le rythme des Taârijas. Les hommes portent leurs  cornes à poudre, les bandoulières rouges et évoluent sous les pas cadencés. C’est la danse guerrière par excellence.

LE TISSINT : Comme la célébration d'un rite, les femmes et les hommes se livrent à la danse. C’est la danse du poignard. (Sud d’Agadir).

LES GNAOUAS : enflamment la piste avec le Hajhouj, le Tbel et l’Graquebs. Ils dansent les Kuya et chantent en dialecte arabo-africain invoquant les  saints et les esprits.

Les fêtes et festivals

 

Les principaux événements culturels sont : les fêtes folkloriques, les fêtes touristiques, les festivals et les moussems. 

Les fêtes folkloriques : les visiteurs viennent de tous les coins du pays pour plusieurs jours de dévotion à un saint et/ou de réjouissances collectives. Certains spectacles ont préservé leur caractère ancestral. Ils font partie des traditions qui se transmettent de génération en génération.

Les fêtes touristiques : de nombreuses activités sportives et culturelles  sont organisées chaque année par l’office national du tourisme en collaboration avec les autorités locales et les syndicats d’initiative. Ces   manifestations  se déroulent dans la période estivale dans les centres touristiques et  permettent à la population locale de promouvoir leurs traditions, leurs culture et leurs produits régionaux.

Les festivals : programme est à la disposition des visiteurs, dans toute les villes auprès de l’office du tourisme marocain et des syndicats d'initiative.

Les moussems : C’est une fête annuelle à caractère religieux (pèlerinage sur la tombe d’un saint, chef local ou marabout) ou non. 

Dates des principales manifestations à caractère religieux, culturel et touristique.

Mai / Juin

Marrakech

Festival national de folklore

Début Juin

Goulmim

Moussem de sidi M’hamed benamar

Août

Ourika Marrakech

Moussem de sitti Fatma

Fin Août

Tiznit

Moussem de Sidi Ali ou Moussa

Début septembre

Marrakech

Moussem de Sidi Abdelhak ben yassin

Mi-septembre

Marrakech

Moussem d’El Guern

Mi-septembre

Marrakech

Moussem de Sidi bana Tinane

Fin septembre

Agadir

Moussem d’Ait Baha

Novembre

Marrakech

Foire régionale

15 Rajeb

Ouarzazate

Moussem de Sidi Tafour

15 Rajeb

Ouarzazate

Moussem Boughafour

Les monuments historiques, les stations rupestres,   les musées et  sites touristiques

  Marrakech
  •  Jardin Agdal (12ème siècle, les Almohades)
  •  Menara de la Koutoubia (12ème siècle, les Almohades)
  • Palais El Bahia (14ème siècle)
  • Médersa Ben Youssef : Fin (16ème siècle – Saâdiens)
  • Tombeaux Saâdiens : Fin (16ème siècle – Saâdiens)
  • Palais El Badi
  • Célèbres ruines de Timmelt (XIème siècle)
  • Jamaâ El Fna
  • Musée Dar Sidi Saïd (objet d'art, Tapis, Bijoux en argent, Caftans, Mosaïques)

Ouarzazate

  •  Kasbah Taourirt
  •  Kasbah Tagoundaft
  •  Kasbah Tiffoultoute

Tiznit : 92 Km d’Agadir, un souk pour admirer les beaux bijoux en argent massif qui font la renommé de la région. Les célèbres et précieuses fibules dont une très ancienne est exposée au musée Dar Jamaï à Meknès.

  • Les grandes nécropoles d’Arfoud 
  • Les grandes nécropoles de Tafilalt 
  • Les grandes nécropoles de Tata
  • Les Marabouts : dans les compagnes, ce sont des bâtiments d’une blancheur immaculée. Ils abritent des saints et sont souvent les lieux de rassemblement des tribus (pèlerinage).

Glossaire de termes courants au MAROC

Agadir : Grenier-citadelle pour entreposer les récoltes

Arabesque : Type de décor spécifiquement islamique dérivé des décors antiques de rinceaux végétaux. Des motifs, d’origine végétale, feuilles, fleurs, bourgeons et tiges, se trouvent agencées dans des compositions géométriques qui restent sous-jacentes.

Arganier : Arbre épineux (ressemblant à certains arbres de la savane africaine) du Sud Marocain (très présent dans la région d’Essaouira) dont le fruit est utilisé comme nourriture pour les chèvres. De l’amande renfermée dans le noyau, on extrait une huile merveilleuse, très appréciée au Maroc dans la cuisine (également pour les savonneries et jadis pour l’éclairage).

Bab : Porte

Bahou (Bhou) : Dans les maisons traditionnelles niche murale rectangulaire située du long côté de la salle, en face de l’entrée, elle est de taille suffisante pour pouvoir y installer plusieurs sièges.

Bayt : Pièce d’habitation.

Bled : Campagne

Caïd : Représentant de l’autorité

Casbah : Quartier fortifié d’une ville construite en pisé. Les casbahs étaient jadis réservées aux résidences des seigneurs et de refuges aux paysans en cas d’agression

Chemmassiat : (venant de Chems : soleil). Petits claustras de plâtres sculptés cintrés situés au-dessus des portes, qui laissent pénétrer la lumière

Dar : Maison

Djebel : montagne

Douiriya : " petite maison " annexe de la maison principale, souvent autour d’une cour centrale

Hadj (Hadja pour une femme) : Celui qui a déjà accompli au moins une fois le pèlerinage que tout bon Musulman doit effectuer à La Mecque quelques jours avant la fête du sacrifice.

Haiti : (venant de Haiti : le mur. Littéralement couverture du mur) intérieur des tentes caïdales, en tissus riches en couleurs. Sert également à décorer les murs des pièces sans zelliges.

Hammam : Bains traditionnels qui possèdent une fonction sociale importante. Chacun s’y rend pour se laver, mais aussi pour bavarder. Souvent situés à côté des mosquées, ils représentent des lieux indispensables pour la purification avant la prière.

Harira : Soupe consommée traditionnellement au moment du Ramadan. Elle est composée de pois chiches ou de lentilles, de dès de viande, d’oignons, de safran, beaucoup de coriandre, de l’ail, du poivre, le tout délayé dans de l’eau bouillante avec de la farine, jusqu’à ce que le mélange devienne fluide. Généralement elle est servie accompagnée de gâteaux très sucrés au miel (chebakias) et de dattes.

Inch Allah : Terme qui ponctue de nombreuses phrases. Littéralement veut dire si Dieu le veut

Khettara : Canaux d’irrigation (palmeraie de Marrakech)Koubba : Coupole surmontant un salon ou même la tombe d’un SaintKsar (pl. Ksour) : Palais ou forteresse du Sud Marocain

Maalem : Maître Artisan
Maghreb : Partie occidentale du Monde Arabe, englobant le Maroc (Maghreb Al Aqsa : le plus loin de l’Orient), l’Algérie, la Tunisie.

Médersa : Ecole traditionnelle ou l’aspect religieux est prédominant. Avant d’y entrer on doit avoir appris les 60 sourates du Coran par cœur et avoir quelques notions de la Sunna et des Hadiths (paroles du prophète).Médina : Cœur historique des villes. Terme qui désigne la vieille ville. La Médina est le poumon de la ville, au cachet traditionnel

Mellah : Jadis, quartiers juifs des Médinas

Menzeh : Pavillon de jardins des maisons traditionnelles
Moucharabieh : Bois ajouré, utilisé jadis pour protéger les fenêtres, balcons et estrades réservées aux femmes et qui leur permettait de voir sans être vues.

Mukarnas : Motifs décoratifs en nids d’abeillesPisé : Terre battue, utilisée notamment pour les murs et mélangée à de la paille ou de la chaux.
Riyad : Jardin clos privé (dans les maisons traditionnelles bourgeoises), havre de paix, plantés d’arbres et remplis d’oiseauxSahridj : Bassin au milieu d’un patio, qui quelquefois comporte, dans les grandes demeures, une fontaine en son centre

Setwan : Corridor en chicane qui précède l’arrivée au Patio de la Maison traditionnelle

Souk : Marché. Mot qui représente l’ensemble du commerce des Médinas, ou marché hebdomadaire à la campagne.

Tadelakt : Matériau traditionnel de Marrakech : enduit de chaux coloré, ciré et lissé au savon noir et utilisé pour les murs et quelquefois les sols.

Tagguebast : Revêtement de plâtre ciselé.
Tajine : Plat traditionnel (sorte de ragoût avec des légumes) cuisiné au four. Terme qui désigne également le plat de terre cuite et son chapeau conique qui sert à faire cuire.

Tanjia : A la fois nom d’un pot en terre pansu et d’un mets délicieux, spécialité Marrakchi à base de viande (agneau ou bœuf) et d’épices et qui mijote à l’étouffée pendant de longues heures dans la braise.

Tataoui : Technique décorative : baguettes de lauriers, peintes, assemblées et entrecroisées entre les poutres d’un plafond, formant un décor géométrique

Testir : entrelacs géométrique autour d’une étoile centrale (zelliges)Thuya : Essence de bois que l’on trouve dans la région d’Essaouira

Zellige : Mosaïque de faïence.

Zouak : Technique traditionnelle de peinture sur bois.

 

          

 
   

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